"Je ne sais pas écrire avec des mots, mais je sais écrire avec de la lumière; j'essaie de faire des images, de construire ma vision du monde et d'un univers de personnages dégageant leur lumière à travers mon regard et mon appareil photographique.
Être le lien et le liant entre le photographié, le spectateur de l'image et le photographe".
Un trio qui doit être inséparable, renvoyant tel que dans un jeu de miroir triptyque, une transfiguration humaine de soi-même et de l'autre.
Mon travail actuel tourne autour de la notion d'enfermement, du dehors-dedans et du dedans-dehors, enfin sur toute forme de lumière intérieure.”J'ai développé un travail de thérapeute à partir de l'analyse de portraits photographiques personnalisés en cabinet ou en entreprises.
Stanislas étudie le dessin puis la photographie à Paris, ensuite il débute très vite dans la photographie de mode, et enchaîne avec des séries de portraits de personnalités pour différents magazines.
Pour ensuite, faire de la direction artistique pour des catalogues de mode, pour des bijoux de luxe ainsi que pour un magazine culturel européen, qui l’amène à Lisbonne pour un voyage de presse.
1991 Choc émotionnel et esthétique. Il vivra dix ans à Lisbonne.
Pour faire dans ce pays la série sur le regard portugais, « La dernière scène » 1995.
Catalogue d’exposition et vidéo.
1998. Après le succès de l’exposition de « La dernière scène » commande pour le groupe Vinci d’une série sur la construction du Pont Vasco de Gama. Parution d’un livre « Le Pont Vasco de Gama ».
Au monastère bénédictin de Ligugé, il photographie les moines dans le cloître. A deux ans d’intervalle les mêmes au mêmes endroit . 1998/2000. Parution du livre « Frères ».
Durant toutes ces années, il voyage à travers le monde et rapporte des images de paysages, de routes, de portraits d’autochtones, de corps dénudés.
Sa recherche du dehors-dedans et des mondes clos le conduit à vivre in situ dans un hôpital psychiatrique où il réalise une série de soignants et de soignés qu’il mélangera sans légende lors d’une exposition. 2001. Premiers intérêts pour la psychanalyse et son rapport à la technique de photothérapie qu'il élabore et commence à définir. Différentes expositions en galeries.
La passion de Stanislas pour les peintres flamands lui permet de réaliser une série de portraits en couleur s’inspirant de tableaux de Memling., laiteux à dominante bleue. Exposition en galerie.
« L’Autre Emoi ».2005.
2008. Commande publique de trois vitraux photographiques pour le nouvel hôpital de Douai.
Depuis toujours certaines familles ont des représentations picturales de leurs ancêtres, Stanislas veut faire perdurer cette tradition en proposant des portraits de famille contemporains en pièce unique, mixant savamment la photographie et la peinture. 2009.
Les mathématiques peuvent elles aussi appartenir à un monde clos. C’est ce challenge que le photographe va nous montrer à partir de formules de Cauchy; une exposition « Le Complexe de Cauchy » et une vidéo sur la poésie et l’esthétisme des mathématiques. 2010.
Stanislas conçoit une histoire photographique dans sa nouvelle série « Combat Intime » qui raconte l’histoire des secrets de sa famille avec des modèles posant dans des intérieurs avec une mise en scène. Qu’est ce que l’Amour ? Exposition en Galerie. 2014.
Simultanément Stanislas continue son travail artistique et partage sa sensibilité, sa technique photographique pour accompagner les personnes, soit dans le milieu privé, soit dans le monde du travail en tant que thérapeute afin qu’elles comprennent mieux le sens de leur image. 2018.
Début de la série « Portraits de famille», en collaboration avec l’artiste peintre Nathalie Rothkoff.
Série qui se prolonge jusqu’à aujourdhui.
2021 Partage sa vie entre Paris et Lisbonne
Nombreuses expositions en Europe.
Collectionneurs : France, Portugal, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Monaco.
“Le visage est l'image de l'âme.” Cicéron.